Jour 9 : Rimini - Oriago


Ce matin, festival de lignes droites ... enfin d'une ligne droite entre Forli et Bologna. Pour le restant de la journée, rien de plus palpitant sur la route, mais quelques trucs sympa à visiter. 





Le circuit d'Imola est désert. La piste en elle même semble entretenue, mais les abords sont complètement laissés à l'abandon. J'apprends par la suite qu'il y a encore quelques événements qui s'y déroulent, mais probablement pas dans la cadre de compétitions.



Un circuit fantôme d'une autre époque .... la grande époque de la Formule 1.


 


Une autre chose est assez marquante : la proximité des maisons. Le circuit passe parfois à moins de 100 mètres de certaines d'entre-elles !






C'est sympa de passer ici. Il est évident que ça regorge d'histoire, ce sentiment est augmenté par la mort de Mr Ayrton Senna, alors forcément c'est un peu triste de voir que les abords de ce circuit sont à l'abandon. Et à la fois ça créer un certain charme ... comme si le temps avait figé les objets et les émotions.

Direction Bologne où je passe devant l'usine DUCATI qui est très probablement fermée pendant cette période de l'été. Je longe l'usine et son mur qui retranscrit l'histoire de la marque :

 


  

 


  
 







 
Le magasin de l'usine se situe juste en face
 


Aller, ça n'était pas prévu, mais comment ne pas faire le détour par Maranello ?




























 




















Je remonte ensuite en direction de Ferrara, pour finir par trouver un camping à Oriago, non loin de Venezia. Avant ça, vers 20h ... alors que je n'ai toujours pas d'endroit où dormir, plus grand chose à manger et que les magasins sont fermés (dimanche) ... je me refais piquer par une guêpe. Cette fois une douleur très intense, et je ne rigole pas vraiment car je sens que celle-ci pourrait me faire stopper l'aventure aux portes de Venise. En effet, la dernière piqûre datant de la semaine passée, je commence à avoir quelques plaques d'urticaire. Par chance je trouve un hôpital avec un service d'urgences. Je décide de continuer à chercher un camping en gardant bien en tête le trajet de l'hôpital dans le cas ou ça empirerait. Saloperie d'allergie, une fois au camping je me rend compte que l'urticaire se propage légèrement. Je me rends rapidement dans un restaurant proche où je me place (par chance) à côté d'une famille de Français. Par mesure de précaution, je les avertis. Au moins, si je tombe, quelqu'un sera au courant. Puis finalement ça se stabilise. Aller, au plumard, enfin à la tente, demain je visite Venise !

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